Les demandeurs qui ne répondront pas aux exigences du gouvernement pourront voir leur prestation coupée de moitié.
Emploi et solidarité sociale
Aide sociale
"Québec va limiter l’accès à l’aide sociale, en coupant désormais les vivres aux demandeurs jugés aptes à travailler.
Une fois adopté le projet de loi 70, déposé mardi par le ministre Sam Hamad, les demandeurs de prestations d’aide sociale n’ayant aucune contrainte particulière devront obligatoirement s’inscrire à une démarche d’emploi, sous peine de pénalité financière.
[...]
Le gouvernement compte ainsi épargner, à terme, jusqu’à 50 millions $ par an."
Projets communautaires portés par les comités de quartier de Montréal
Ces projets vont vraisemblablement disparaître.
"L’un des projets touchés est celui des intervenants communautaires scolaires (ICS). Dans Côte-des-Neiges, un quartier fortement multiculturel, sept intervenants sont embauchés par la Table de concertation jeunesse grâce à la subvention de la CSDM. Dans 10 écoles primaires et une école secondaire, ils travaillent avec les parents pour favoriser la réussite de leurs enfants. Ils informent les parents, dont beaucoup sont de nouveaux arrivants, des réalités des devoirs et des leçons, ils organisent des ateliers pour expliquer le rôle des professionnels de l’éducation, ils les réfèrent à des services relativement au logement, à l’emploi, à l’aide alimentaire."
"Les comités de quartiers regroupent notamment les commissaires scolaires, les directions d’écoles, les parents des conseils d’établissement et des représentants d’organismes communautaires dans chaque quartier desservi par la CSDM. La commission scolaire leur accorde à chacun un budget qu’ils peuvent utiliser pour financer divers projets. Selon toute vraisemblance, ce budget sera réduit à néant à la rentrée prochaine."
Centres de thérapie pour traitement de la dépendance
Au lieu de verser la pleine prestation de l'aide sociale, le ministère de la Solidarité sociale propose de la réduire à moins du tiers, soit de 747 $ à 200 $ par mois, aux personnes hébergées dans les centres de thérapie. «Avec un chèque de 200 $, les gens ne seraient plus capables d'entrer dans nos services. Il en coûte en moyenne 300 $ par mois pour une thérapie», a expliqué M. Marcoux. Les 40 cetres de thérapie sont donc mencés de fermeture parce que déficitaires. L'Association évalue que les coupes entraîneront des pertes de revenus de 150 000 $ par année par centre. On précise que plus de 800 travailleurs perdront leur emploi des suites des coupes.l y aurait 7300 personnes, dont la grande majorité vit de l'aide sociale, qui se retrouveraient sans thérapie
Aide-sociale
Reserrement des règles pour l'admissibilité à l'aide sociale qui affectera 16 500 personnes. Québec tiendra compte, entre autre, de la valeur immobilière, des revenus non déclarés et du partage de logement. Les centres de thérapie seraient affectées par le resserrement de ces règles). Depuis le début du mois de mai 2015 "les prestataires d'aide sociale qui sont hébergés dans des centres de traitement des dépendances ont vu leurs revenus mensuels diminuer de 747 $ à 200 $. Plusieurs n'ont donc plus les moyens de payer la thérapie offerte au coût de 300 $.Au Centre de traitement corps âme et esprit, à Sherbrooke, neuf personnes ont abandonné leur thérapie faute de revenus suffisants. Neuf autres personnes ont refusé d'y entrer. Le Centre a par ailleurs dû mettre à pied deux employés à temps plein en plus de réduire les heures de travail d'autres travailleurs. "
Programme soutien aux organismes communautaire
Augmentation de la charge de travail pour les bénévoles et les employéEs. Congédiement d'employéEs. Fermeture des opérations pour certains organismes.
Sous-financement
Centres d'éducation populaire de Montréal
Avec la fin des subventions totalisant 340 000 $ qui provenaient de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) et les baux qui arrivent à échéance au printemps 2015 pour les centres d'éducation populaire dont il est affilié, ces organismes communautaires servant plus de 7000 familles pourraient devoir fermer boutique.Les centres d'éducation populaire offrent des services à plusieurs familles fragilisées dans des quartiers populaires. Les gens viennent chez nous parce qu'ils ont besoin de soutien, ils ont besoin d'apprendre, de reprendre confiance en eux. Ça se fait parfois par le tricot, l'alphabétisation, les cuisines collectives ou la francisation.Ces centres, qui regroupent plus de 1200 bénévoles et près de 250 employés à temps plein et temps partiel, ont bien peur de se retrouver à la rue. Les bâtiments qu'ils occupent pour le coût de 1 $ par année appartiennent à la CSDM, qui affirme ne plus avoir d'argent pour les entretenir et les rénover.
La subvention de 340 000$ vient de la CSDM qui a elle-même connue des coupures.